Suis-je le seul
Qui n’a pas besoin de graver la féminité dans les limites d’une seule journée ?
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Je n’attends pas l’approbation du monde pour honorer les femmes qui m’ont précédée ou ma féminité.
Je les honore dans ma façon de marcher.
Épaules non courbées, pieds plantés
Je les honore de la manière dont je renaît de mes cendres, encore et encore, après chaque chute.
Une louve secouant la poussière de sa fourrure
Savoir qu'être une femme c'est endurer
Être feu, être inondation
Être le souffle entre les tempêtes
Quand le monde essaie de m’attacher à sa petitesse.
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Ma valeur n'est pas un reflet dans les yeux des autres
mais inébranlable dans mes os—
Un héritage, sachant que je suis suffisant
Pas parce que le monde le dit
Mais parce que les vieilles mères sauvages l'ont tissé dans mon sang.
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Ce qui entache cette féminité, ce n’est pas de négliger un jour où nous revendiquons la nôtre.
Mais c'est quand une femme oublie de nourrir
Quand elle prend et ne donne pas
Quand une femme dévore au lieu de nourrir
Détruire au lieu de construire
Vit par manipulation plutôt que par dévotion
Quand elle devient froide là où la chaleur est nécessaire
Elle ferme ses mains au lieu de planter les graines.
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C'est pour porter l'esprit de nos ancêtres—
Être intègre, respecter…
Dans la plénitude du corps, de l'esprit et de l'âme
S'occupant férocement de la tanière comme la louve
Berçant la vie dans le creux de ses côtes
La colonne vertébrale lâche avec la connaissance
À la fois croc et berceau
Réveiller notre vérité intérieure, le pouls qui donne la vie
Pour guérir la force sauvage et indomptée enfouie dans nos os.
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Elle est entière dans la façon dont elle porte la braise
Placé entre les paumes calleuses
Lui insuffle la vie, le nourrit de moelle et de volonté
Territoriale, débrouillarde dans la défense de son âme
Elle erre comme la force qui ne demande pas la permission d'exister
Elle est le coup de tonnerre qui brise le silence
La rivière sauvage creusant la pierre la plus dure
Le feu de forêt qui danse sans peur—
Rugissant alors que le vent se lève
Les racines illimitées qui déchirent la terre
Comme le chêne rameux qui ne demande pas pitié au vent
La tempête qui monte dans sa poitrine—
Sans vergogne, inarrêtable.
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Elle n'attend pas d'être vue
Ne demande pas une place à table
Car elle est tout ce qui remplit la pièce
Une incarnation de tout ce qui est fécond, abondant et sauvage
Tout ce qui est sacré, tout ce qui est femme. 🌀
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Par La Völva
Ferventement vôtre 🐺
English version |
ᛟ Suis-je la seule
Qui n'a pas besoin d'enfermer la féminité dans les confins d'un seul jour ?
Je n'attends pas l'approbation du monde entier pour honorer les femmes avant moi ni ma propre féminité.
Je les honore dans ma démarche—
Épaules redressées, pieds ancrés.
Je les honore dans ma manière de renaître des cendres—Encore et encore, après chaque chute,
Une lamour s'emparant de la poussière de sa fourrure,
Sachant qu'être femme, c'est endurer,
C'est être le feu, être le déluge,
Être le souffle entre les tempêtes
Quand le monde tente de m'enchaîner à sa petitese.
Ma valeur ne se reflète pas dans le regard des autres,
Elle est inébranlable dans mes os—
Un héritage, la certitude que je suis suffisant,
Non pas parce que le monde le dit,
Mais parce que les mères sauvages d'autrefois l'ont tissées dans mon sang.
Ce qui ternit cette féminité, ce n'est pas d'oublier un jour que l'on revendique comme le nôtre—
C'est lorsqu'une femme oublie de nourrir,
Lorsqu'elle prend sans donner,
Lorsqu'elle dévore au lieu de nourrir,
Détruit au lieu de bâtir,
Manipuler au lieu de dévorer,
Devient froide là où la chaleur est nécessaire,
Referme ses mains au lieu de semer les graines.
C'est porter l'esprit de nos ancêtres
Se tenir dans l'intégrité, le respect—
Dans la plénitude du corps, de l'esprit et de l'âme,
Veillant farouchement sur son antre comme la louve,
Berçant la vie dans le creux de ses côtes,
La colonne souple d'un savoir ancien,
À la fois croco et berceau,
Éveillant notre vérité intérieure, le pouls créateur,
Pour guérir la force sauvage, indomptée, enfouie dans nos os.
Elle est entière dans la façon dont elle porte la braise,
Serrée entre ses paumes calleuses,
La ranime d'un soufflé, l'alimente de moelle et de volonté.
Territoriale, ingénieuse dans la défense de son âme,
Elle erre comme une force qui n'attend pas la permission d'exister,
Elle est le fracas du tonnerre brisant le silence,
La rivière sauvage creusant la roche la plus dure,
L'incendie dansant sans peur—
Rugissant alors que le vent s'élève,
Les racines qui se propagent sans fin et déchirent la terre,
Comme le chêne aux bois de cerf qui ne fournit pas le vent d'épargner ses branches,
Le torrent qui grandit dans sa poitrine—
Inexorable, irrépressible.
.
Elle n'attend pas d'être vue,
Ne mendie pas sa place à la table,
Car elle est tout ce qui emplit la pièce,
L'incarnation de tout ce qui est fécond, abondant et sauvage,
De tout ce qui est sacré, de tout ce qui est femme. 🌀
Autoportrait | Réflexions
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Ferventement vôtre 🐺
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